|
|
Polonais
Historique : Au cours du siècle précédent, la Pologne a bénéficié de la faiblesse de ses voisins et de ses excellentes relations avec l'Empire et la papauté, même si les dirigeants polonais se sont convertis au catholicisme et ont abandonné leurs cultes païens il y a à peine plus de cent ans. Les grands ducs polonais ont juré fidélité à l'Empire et même récemment subordonné leur pays à la papauté. La puissance militaire polonaise crée à présent un fossé avec l'Empire, et les rois polonais indépendants règnent en maîtres sur leur territoire. Les frontières du royaume de Pologne ne sont cependant pas immuables - opportunités et dangers attendent de tous côtés. Les opportunités sont nombreuses dans les principautés et les duchés qui ne sont pas soumis à un royaume central puissant, et dans les territoires des royaumes de moindre importance. Sans autorité centrale, ces petites puissances chuteront facilement face à une attaque organisée et déterminée, et un roi de Pologne rusé saura profiter des faiblesses de ses voisins. Il pourra même parfois compter sur le soutien de l'Eglise car les païens sont encore nombreux, et leur âme prête pour le salut par la conquête. Les peuples de l'Est et du Nord-Est sont féroces, mais beaucoup plus désorganisés qu'à l'Ouest. A l'Ouest, les nations sont plus riches mais les dangers plus nombreux, notamment si la Pologne venait à être en concurrence directe avec le pouvoir impérial de Germanie centrale. Le pouvoir impérial peut poser un problème, particulièrement si l'empereur choisit de ne pas s'étendre au Sud ou à l'Ouest. Un dirigeant polonais avisé réalisera qu'il ne pourra sans doute pas vaincre l'Empire mais qu'il pourra faire en sorte que le coût financier et humain pour envahir et conserver la Pologne soit trop élevé pour l'Empire.
Historique : Après un siècle d'une expansion profitant de la faiblesse de ses voisins et de l'excellence de ses relations avec l'Empire et la papauté, la Pologne demeure potentiellement forte, du moins à l'heure actuelle. La monarchie polonaise a réussi à conserver la plupart de ses possessions les plus récentes et son armée lui permet de tenir tête aux exigences de l'Empire et d'inverser le rapport de force. Toutefois, les frontières du royaume de Pologne n'ont rien d'immuable : les opportunités sont aussi nombreuses que les dangers de part et d'autre. La primogéniture - héritage transmis au premier-né - n'est pas en vigueur en Pologne, et la répartition des terres entre les enfants à chaque génération transforme le royaume en un puzzle. Par comparaison avec l'aristocratie, le roi n'est guère plus que le premier parmi ses pairs. Mais malgré ces difficultés, les principautés et duchés voisins n'opposeraient qu'une faible résistance face à une attaque organisée et déterminée et un roi de Pologne habile saura profiter des faiblesses de ses voisins. Le territoire est entouré de domaines riches, mais l'opération n'est pas sans risque. Tout mouvement expansionniste mettra la Pologne en compétition avec l'Empire en Germanie. Les princes russes à l'Est ne sont guère menaçants, mais le vrai danger se cache derrière eux. Les peuples des steppes sont à nouveau sur le pied de guerre et un dirigeant polonais qui ne garde pas un oeil sur les ambitions russes et les steppes est bien mal conseillé ! Il est tout aussi mal venu d'ignorer les intentions du Saint Empire romain lorsque celui-ci est en quête de nouveaux territoires. L'Eglise catholique demeure puissante en Pologne, et est un outil puissant à la disposition des rois, car les païens et les chrétiens orthodoxes de l'Est sont autant de rivaux et d'ennemis potentiels. Le soutien de la Mère Eglise est acquis, car de nombreux territoires à portée de la Pologne sont mûrs pour l'évangélisation.
Historique : La Pologne a survécu à un siècle de terribles dangers, l'attaque des Mongols en 1241 n'étant pas le moindre de ceux-ci. Une armée de Polonais et de chevaliers teutoniques fut écrasée, et le territoire ne dut son salut qu'au départ inespéré des Mongols suite à la mort de leur chef, victime de ses abus. Par chance, les barbares des steppes ne sont pas revenus. Au lieu de cela, les Polonais ont dû repousser une autre menace, celle des chevaliers teutoniques qui ne cessaient de franchir leurs frontières, dans des territoires que les Polonais pouvaient légitimement considérer comme leurs. L'Eglise catholique demeure forte en Pologne, une force d'unification utile qu'un roi peut employer à son avantage. Les hérétiques ont l'habitude de se soulever en Bohème et dans les régions voisines, et les terres orthodoxes du Sud et de l'Est sont autant de foyers ennemis potentiels. Le soutien de la Sainte Eglise est généralement acquis dans toutes les tentatives d'évangélisation par l'épée de ces âmes perdues. Les frontières de Pologne ont été modifiées à plusieurs reprises, chaque fois que des terres conquises furent reperdues. Les rois polonais ont rarement laissé passer les occasions de profiter des faiblesses de leurs voisins, même lorsque l'ordre teutonique exerçait des pressions à l'Ouest. L'ordre teutonique dissimule mal les ambitions du Saint Empereur romain. Si celles-ci peuvent être contrées, un roi polonais déterminé et n'hésitant pas à guerroyer peut profiter des faiblesses de ses petits voisins. Les princes russes ne font pas encore jeu égal avec la monarchie polonaise et ils représentent une proie potentielle, même si le coût risque d'en être élevé. Il serait toutefois absurde d'ignorer les intentions du Saint Empereur romain. A l'Ouest, l'Empire est plus un concept abstrait qu'un état royal et cela ne joue pas en sa faveur. Mais attention, une attaque mal calculée déclencherait la fureur de l'empereur.
|